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Conclusion

     En conclusion, nous avons vu à travers notre première expérience, qu'une aile soumise à un vent relatif, peut voler si elle est soumise à une force de portance, et donc que le produit de sa vitesse, de sa surface alaire, de la masse volumique du fluide qui l'entoure, et de son coefficient aérodynamique, soit supérieur à la force de pesanteur qui l'oppose.

     De plus, nous avons constaté qu'une variation de ces facteurs (en particulier le coefficient aérodynamique avec l'angle d'incidence) peut entraîner une baisse plus ou moins brute de cette force de portance, pouvant donner lieu à un décrochage.

     Inversement, si le coefficient aérodynamique est négatif, la portance se fait vers le bas, dans la même direction que le poids : on parle alors de déportance. Nos expériences ont permis de trouver deux cas où le coefficient devient négatif : avec un angle d'incidence positif et un profil inversé, ou avec un profil normal et un angle d'incidence très négatif.

     Enfin, nous avons vu que ces principes ne s'appliquent pas uniquement aux aérodynes, voitures et autres engins évoluant à travers l'air, mais également aux bateaux, dans le cas des hydroptères qui utilisent la portance de leurs ailes sous marines pour soulever leurs coques hors de l'eau et limiter sa traînée.

     Il est certain que notre niveau est insuffisant pour comprendre parfaitement ce sujet très complexe, mais qui n'en est que plus intéressant. Nous avons cependant tenté de répondre à notre problématique par le biais d'expériences, et grâce à de nombreuses recherches, que nous avons eu plaisir à faire. 

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